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Notre mission

Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) Agression Estrie est un organisme féministe communautaire qui vient en aide aux femmes et aux adolescentes de douze ans et plus ayant été victimes d’agression à caractère sexuel, ainsi qu’à leurs proches. Le centre offre des services d’aide directe, de prévention et de sensibilisation aussi bien qu’il participe et initie des luttes et des actions politiques.

*Le CALACS vient en aide aux victimes d’agressions à caractère sexuel, qu’il s’agisse d’agressions récentes ou non. Il n’est également pas nécessaire d’avoir entamé des procédures judiciaires ou d’en avoir l’intention pour avoir accès aux services. Cette décision revient à la victime.

Historique

Les premiers Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) voient le jour dans les années 70, dans le sillage du mouvement féministe québécois de l’époque. Le CALACS est un organisme communautaire autonome, sans but lucratif, qui intervient depuis 1979 à Sherbrooke. C’est Mme Madeleine Lacombe, professeure de Wendo (autodéfense) qui, à la suite de confidences reçues lors de ses cours, réalise que les structures en place (hospitalière et policière) ne répondent pas adéquatement aux besoins des femmes victimes de violence sexuelle. Mme Lacombe et plusieurs femmes engagées du milieu décident alors de s’investir pour apporter une réponse mieux adaptée à la réalité des femmes victimes d’agressions sexuelles tout en luttant pour les droits de celles-ci : elles mettent en place le nouveau Centre d’Aide aux Victimes de Viol à Sherbrooke et donnent ainsi naissance au CALACS de l’Estrie!

Avec le temps, le CALACS désire ouvrir ses services à l’ensemble du territoire estrien (réf. région 05 telle que définie par le gouvernement du Québec). C’est en 2009 que l’Agence de santé et de services sociaux de l’Estrie (ASSSE) appuie la réalisation de ce nouveau mandat. Ce changement a eu pour effet d’élargir le territoire d’action, il a par conséquent exigé une adaptation de la structure organisationnelle destinée à rendre les services plus efficients et, surtout, mieux adaptés aux nouveaux besoins des femmes de l’ensemble de la région. Depuis, le CALACS continue de développer ses services d’aide directe en région et sensibilise une population plus large, c’est-à-dire, en dehors de la ville de Sherbrooke, sur les territoires mêmes des 7 MRC ainsi attribuées.

En fait, d’année en année, l’organisme a su, de façon croissante, se faire connaître de la population, tant par ses interventions publiques au gré de l’actualité que par le développement de ses partenariats dans les milieux communautaires, médicaux, juridiques et académiques.

Ligne du temps

1975

Naissance du premier Centre en agressions sexuelles à Montréal, fruits d’initiative du mouvement féministe québécois des années 1970. En peu de temps, six autres Centres ont vu le jour.

1977

L’Association Canadienne des Centres Contre le Viol (ACCCV) s’enracine au Canada.

1978

En Estrie, création du Centre d’Aide aux Victimes de Viol à Sherbrooke, par Madeleine Lacombe et quelques femmes du milieu, une ressource apportant une réponse mieux adaptée à la réalité des femmes victimes d’agressions sexuelles.

1979

Naissance du Regroupement Québécois des CALACS (RQCALACS)

Le Centre devient le Centre d’aide et de lutte Contre les Agressions à Caractère Sexuel de Sherbrooke (CALACS) le 28 février.

2002

Mise en place de trois secteurs d’activité dans l’organisme (prévention/sensibilisation, intervention et gestion)

2009

30 ans du CALACS

2010

Restructuration massive de l’organisme

2017

Le CALACS amorce une recherche auprès des victimes d’exploitation sexuelle pour en dessiner le portrait dans la région de l’Estrie. Un recensement sur les connaissances de la population et des intervenants est aussi visé dans ce projet.

2024

45e anniversaire de l’organisme

Qui sommes-nous?

Certes, nous sommes des travailleuses, des intervenantes, des militantes, des féministes, mais nous sommes avant tout des femmes qui travaillons AVEC des femmes. Nous considérons que « le privé est politique » et que, loin de se ramener à un problème individuel, l’agression à caractère sexuel est toujours la manifestation d’un problème social et, donc, collectif. Nous cherchons à occuper l’espace public pour susciter des réflexions au sein de la population estrienne et pour favoriser ainsi la mise en branle et la réalisation d’actions sociales et politiques contre la violence faite aux femmes.

Nos valeurs

Les valeurs qui suivent sont mises en pratique uniformément et sans distinction de statut : elles sont ainsi non seulement appliquées par et envers chacun des acteurs de l’organisation (membres, bénévoles, conseil d’administration, gestionnaires, travailleuses, etc.) mais doivent aussi être orientées envers soi-même.

Égalité
Équité
Respect Justice
sociale
Liberté Solidarité

Notre approche

Nous adoptons, au sein de l’organisation, une approche féministe intersectionnelle. Cette dernière favorise des rapports égalitaires et valorise la perspective des femmes. De plus, guidée par une lecture sociopolitique de la problématique des agressions à caractère sexuel, l’approche féministe vise à déresponsabiliser et aussi à déculpabiliser la femme victime vis-à -vis des gestes de l’agresseur tout en l’aidant à reprendre le pouvoir sur sa vie et dans la société.

 

Notre intervention

Nous appliquons l’intervention féministe intersectionnelle et l’enrichissons de l’approche « Le courage de guérir » et de la « thérapie radicale ».

L’intervention se fait également dans une perspective sociopolitique. Ainsi, nos services d’intervention comprennent aussi bien l’aide individuelle que l’implication sociale, en passant par le groupe de soutien. L’intervention vise toujours à démystifier et déculpabiliser les femmes, à remettre en contexte les réactions dites pathologiques de ces dernières et à initier des changements sociaux. L’intervenante féministe informe les femmes, nomme et fait preuve de transparence. Aussi, l’intervention est centrée sur le bien-être de la femme : elle reconnaît celle-ci comme un sujet à part entière et cherche à la rendre responsable dans sa démarche.