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Service offert aux proches

Si vous connaissez une femme de douze ans et plus victime d’agression à caractère sexuel, nous pouvons vous aider. Vous pourrez parler de ce que vous vivez par rapport à la situation de la victime avec une intervenante.

Aussi, nous pouvons vous aider à:

  • Comprendre les conséquences que la victime peut vivre suite à l’événement;
  • Connaître les outils pour aider la victime dans son cheminement;
  • Démystifier les mythes et réalités souvent inconsciemment intégrés dans la société.

*Ces services sont offerts à tous les proches de la victime qui souhaitent parler ou être outillés. Aucune rencontre de groupe pour les proches n’est offerte.

Nous vous invitons à consulter la déclaration de services aux personnes victimes d’infractions criminelles du CALACS Agression Estrie.

Comment l’aider?

Un accueil favorable offert à une personne qui dévoile pour la première fois avoir subi une agression sexuelle contribue grandement à diminuer les conséquences qu’elle pourrait vivre. Voici douze attitudes aidantes lorsque l’on reçoit un dévoilement d’agression sexuelle:

Croire la personne

Vous n’avez pas à faire la preuve qu’il y a eu agression. Évitez les commentaires mettant sa parole en doute ou visant son intégrité.

Écouter sans juger
Privilégiez l’écoute active et évitez les questions suggestives

Respecter son rythme, son vécu, ses mots
Respectez le vécu de la personne et laissez celle-ci vous parler en ses propres mots et dévoiler ce qu’elle peut.
Ne pas lui poser des questions sur l’agression; la victime est plus importante que les événements.

Recevoir sans amplifier ou minimiserLes personnes ne réagissent pas toutes de la même façon, mais une agression sexuelle touche toujours leur intimité et leur intégrité psychologique.

Comment agir?

Les personnes ne réagissent pas toutes de la même façon, mais une agression sexuelle touche toujours leur intimité et leur intégrité psychologique. Il est donc important de ne pas minimiser, dramatiser ou comparer ce qu’elles vivent.

Assurer la confidentialité
L’assurer de votre discrétion et de la confidentialité, à moins que les agressions persistent ou que sa sécurité ne soit compromise (idées suicidaires, elle vit encore des agressions).

Éviter les réactions trop fortes
Se garder d’exprimer devant elle la révolte ou la colère que vous ressentez face à la situation. Elle pourrait se retenir de parler ou encore se sentir anormale de ne pas ressentir de la colère.

Valider ses émotions et sentiments
Laissez pleurer, crier, rire et favoriser l’expression de ses sentiments, y compris la colère et la honte. Établir le contact sur le plan des sentiments et non des faits.

La déculpabiliser: ce n’est jamais la faute de la victime
Remettez la responsabilité à l’agresseur. Toute remarque peut apparaître comme une accusation et culpabiliser davantage la victime, compromettant ainsi son rétablissement.

Garantir la sécurité de la victime
Vérifiez si la personne est en situation de danger, si elle a des idées suicidaires et si elle a besoin d’une aide professionnelle.

Offrir du soutien, assurer une présence, être disponible
L’assurer de votre disponibilité en respectant vos limites et vérifier si la personne a un réseau de soutien (famille, ami.e.s).

L’aider à cerner ses besoins, favoriser son autonomie
Laisser la personne faire ses propres choix, c’est l’aider à reprendre du pouvoir sur sa vie. Encouragez la personne et misez sur ses forces.

Orienter vers les ressources
Encouragez la personne à aller chercher du soutien: référer, c’est aider.
Offrir, si vous le pouvez, une « aide tangible »: l’accompagner pour recevoir de l’aide médicale, lui donner de l’information.

 

Référence: Regroupement québécois des CALACS. (2016). Résumé des 12 attitudes aidantes. Repéré à https://rqcalacs.qc.ca/attitudes-aidantes/